
Isolation de la maison : murs, combles et toitures
Changer ses équipements pour faire des économies d’énergie ?
Idée reçue n°1 : rien de tel que les Énergies Renouvelables pour lutter contre le réchauffement du climat et pour moins consommer
Des bâtiments bien isolés permettent aux équipements de chauffage et de ventilation de fonctionner avec une meilleure efficience, réduisant de fait les consommations en énergie et les rejets de CO2 dans l’atmosphère.
C’est à la seule condition de réduire des besoins de chauffage par une isolation de qualité que l’on parviendra à couvrir la majorité des besoins en énergie par les énergies renouvelables, en ayant recours aux énergies traditionnelles seulement en appoint.
Idée reçue n°2 : pour réduire ma consommation d’énergie, je change ma chaudière
Changer une ancienne chaudière dans une maison « épave thermique » par une chaudière très performante avant d’isoler ne change rien. Une chaudière performante dans une maison non isolée est comparable à un robinet performant coulant dans un seau percé.
Idée reçue n°3 : pour réduire ma consommation d’énergie, je change mes fenêtres
Changer les fenêtres réduit l’effet de paroi froide mais ne réduit pas les consommations comme le fait l’isolation combles et des murs. On ne joue en fait que sur 10% à 13% de gain.

Les clés d’une isolation thermique réussie
Si en construction neuve, c’est l’ensemble des parois de la maison qui doit être isolé, en rénovation, il n’est pas toujours possible de revoir totalement la qualité de l’enveloppe du bâti. Les travaux d’isolation se font alors par zones (les toits, les murs…) et peuvent s’échelonner sur plusieurs années. Quelles sont les cibles prioritaires ?
On le constate donc : l’isolation des combles est une priorité. Si sur ces principes généraux, on peut considérer que l’isolation thermique des portes et fenêtres vient après celle des sols, dans la pratique, il est plus facile de modifier les portes et fenêtres à l’occasion de l’isolation thermique des murs, second poste de déperditions dans un habitat peu ou pas isolé. De plus, selon la méthode constructive appliquée, isoler les sols est plus difficilement réalisable (ex : construction en terre plain avec peu de hauteur disponible sous les portes et portes fenêtres, construction sur vide sanitaire non accessible, etc.).
De façon générale,
- en neuf : choisir une isolation à haute performance, c’est s’assurer de limiter au minimum les besoins en consommations de chauffage et de refroidissement et donc de limiter aussi la facture d’énergie sans rogner sur le confort !
- en rénovation : agir sur l’association « isolation des parois et ventilation mécanique + fenêtres et occultations », c’est diviser au moins par deux les consommations d’énergie et donc par deux le montant de la facture. Cette première phase permet déjà de réduire l’essentiel des déperditions de chaleur et donc la consommation d’énergie avec un bon confort.
Réglementation thermique
- Obligatoire à la vente depuis novembre 2006 et à la location depuis juillet 2007, le diagnostic de performance énergétique (DPE) permet lors de l’achat ou de la location d’un bien immobilier d’avoir une information, d’une part sur la consommation d’énergie du bien, d’autre part sur les émissions de gaz à effet de serre qui y sont liées.
Labels
Afin d’accompagner la construction vers la très haute performance énergétique, le Ministère de l’Égalité des territoires et du Logement et le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie ont décidé de créer deux nouveaux labels pour renforcer la RT 2012 : le label HPE et le label THPE.
Isolation de la maison
Réussir son isolation thermique
Quelle est la règle d’or d’une isolation réussie ? La performance de l’isolant en hiver comme en été est-elle le seul critère ? La réussite de l’isolation thermique repose sur la résistance thermique, l’étanchéité à l’air, la ventilation et la qualité de pose.
Bénéfices de l'isolation thermique
- L’isolation thermique en réduisant les pertes de chaleur minimise les besoins en énergie (demande de chauffage) et réduit donc de fait, à la fois : la facture, la consommation et la pollution jusqu’à 80%.